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Pondre un édito, c’est avant tout, pour qu’il est la bonne forme et le jaune bien jaune, qu’il passe tout seul sans se briser, s’éparpiller au premier contact, au premier sol, c’est lire beaucoup. Tout et rien ! Des pubs sur le mur d’en face comme des articles de fond dans le journal qui finira par emballer le poisson. Des livres qu’on dévore d’un trait ou presque comme ceux qu’on ne finit jamais et qui s’empilent face au lit.
Pondre un édito, c’est se nourrir du temps et espérer même, vanité oh vanité, avoir une incidence dessus, même quand le fond de l’air est frais. Pondre un édito, c’est oser tout oublier et rêver.
Au mois 3 de l’année 23 du siècle 21, j’ai lu : « Un jour un sage n’a rien dit », et la phrase a fait tilt dans ma tête. J’ai frisé le game over et me suis repris. Same player shoot again. J’ai pensé, réfléchi, cogité et me suis dit que ma vérité était là, juste là ou tout à côté : « Un jour, un sage n’a rien écrit ! ». Mais alors, à quoi bon, tous ces caractères qui n’en manquent pas, alignés juste avant. Que j’aimerai te laisser sur un définitif et contradictoire « un jour, un sage n’a rien écrit », mais j’en suis incapable ou juste pas si sage que ça.
Rendez-vous en avril pour un prochain édito (ou pas) et d’ici là ne te fais pas de bile, je ne piperai mot, n’écrirai rien ou presque rien !
Février 2023
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